Wallis est prête à accueillir la Manatai

J-3, après une version 2020 à huis-clos, Wallis à hâte d’accueillir les compétiteurs venus d’ailleurs et de faire découvrir son île et son lagon. 

Depuis de nombreuses semaines, les bénévoles mais aussi les services de l’Etat et du Territoire travaillent afin d’offrir un évènement qui restera dans les mémoires.

Côté sécurité, rien n’a été laissé aux hasard. Ce mardi s’est tenue la dernière réunion plénière avec l’ensemble des acteurs, une véritable “répétition générale”, au cours de laquelle les rôles de chacun ont été passés en revue.

Pour chacune des épreuves les protocoles établis permettent d’assurer la sécurité sur terre et sur mer, et ce, dans le respect des règlements de chaque sport.

Le comité de la Manatai a pu pleinement compter sur la mobilisation et l’accompagnement de l’Etat et du Territoire, aux côtés des professionnels de la pêche et des bénévoles.

En ce qui concerne l’organisation de la compétition, le programme détaillé été calibré afin que les compétiteurs des nombreuses disciplines puissent profiter pleinement de leur session mais également découvrir Wallis et aller à la rencontre du public. 

Une belle semaine en perspective.

Le groupe TOK accompagne La Manatai

TOK’ c’est aussi et tout simplement le diminutif de TOKA-NOD (TIGA)
l’île dont ils sont tous originaires.

Ils nous emmène de manière surprenante sur les chemins d’une musique jazzy, sur des paroles maréennes ! Le groupe a été créé par Yan Uregei, passionné de guitare et excellent technicien de l’instrument conduit dans les voies rugueuses de la distorsion.

On aurait pu s’attendre au désormais classique Kaneka. Et l’on découvre des musiciens en veste et chapeau de jazzmen. La musique formée de chant en Nengone, cette langue kanak aux accents d’anglais, renforcée en volume par des chœurs au ton juste comme savent le faire à ravir les chanteurs des Iles Loyauté, comprend un saxo dont la pratique par un musicien kanak n’est guère fréquente.

Avec des sonorités : SOUL, JAZZ, POP ROCK FUSION, REGGAE, BOSSA une pincée de TCHAP MUZIK (rythme endémique à l’île) et des textes principalement en langue NENGONÉ, le groupe concocte un savoureux mélange mariant parfaitement tradition et modernité.

Portrait de Tom Hebert, parrain de la Manatai 2023

Parrain depuis le début de la Manatai WF cup , Tom Hébert a joué un rôle important dans le circuit professionnel kite surf au milieu des années 2000 et il est devenu vice-champion du monde à 2 reprises au cours de cette période.

Il a toujours été impliqué dans le sport, filmant et voyageant avec son sponsor de longue date North et participants à des évènements uniques comme le Rend bull King of the air .

Nous sommes ravis de l’accueillir sur notre territoire pour lui faire découvrir notre beau lagon , et nous avons hâte de le voir à l’œuvre…

Il sera accompagné de sa soeur Sarah Hébert, championne de planche à voile et pionnière du surf yoga en France, qui sillonne depuis toujours les mers du globe. Avec l’association “Poussée par le vent”, la navigatrice se met au service de qui souhaitent apprendre le stand UP paddle yoga!!!

Titouan Galea double champion du monde de Wingfoil a accepté d’être parrain de la Manatai 2022 et 2023

A 25 ans et après un solide passé de kitesurfeur, le Néo-Calédonien Titouan GALEA a déjà amassé trois titres mondiaux en wingfoil (il fut aussi le premier champion du monde GWA, en 2021). Il est de retour sur Wallis pour nous faire profiter de ses talents.

Bonjour Titouan, merci d’être parrain de la Manatai, tu es déjà venu à Wallis ?

Non jamais ! Alors quand on m’a proposé d’être parrain je me suis dis c’est l’occasion. C’est sympa de découvrir à la fois un nouveau spot et de participer à la création d’un nouvel événement.

Comment tu es venu au wingfoil ?

J’ai fais pas mal de sports nautiques, j’ai commencé par la voile, j’ai fait du surf, du windsurf, du kite… et j’ai fini par me lancer en Wingfoil. Pour moi, le Wing permet plus de liberté de mouvement et d’expression, et c’est plus adapté pour moi qui préfère rider dans les vagues. Peut-être aussi que j’avais fait le tour du Kite.

Quel conseil tu donnerais à quelqu’un qui veut se mettre au Wing ?

Le mieux c’est de commencer dans une école, une structure qui te met à disposition du matériel, comme ça tu es encadré et tu progresses vite. Après, tu peux voir quel est le type de matériel dont tu as besoin en fonction de ton niveau. Forcément c’est plus facile quand tu as quelques notions de glisse ou de voile mais je pense que c’est une discipline qui est vraiment accessible, pour moi c’est plus facile que le Kite ou le Windsurf.

Comment donner l’envie à plus de jeune de se mettre aux sports de glisse/nautiques ?

Ce qui est idéal c’est d’avoir une interaction entre l’école/le collège… et les structures de voiles. C’est comme ça que j’ai commencé à Montpellier, ça te permet d’acquérir les notions de base et d’essayer les différents sports nautiques pour voir ce que tu préfères et le sport avec lequel tu prends le plus de plaisir. Les événements comme la Manatai permettent aussi de créer une dynamique et éventuellement de se lancer.

Tu avais un modèle quand tu étais jeune ?

Pas un en particulier, mais il y avait tous les watermen Kai lenny à Hawaï ou Robby Nais. Évidement ça faut rêver.

Quel est ton spot préféré ? 

Il y a beaucoup de supers endroits pour rider, c’est difficile à dire, j’aime beaucoup l’île Maurice, Tahiti. Mais sentimentalement, pour moi le meilleur spot ça restera la Nouvelle Calédonie.

Anse Vata ?

Non, pas forcément parce que moi j’aime les vagues ! Je pense plutôt à la passe à Dumbéa et j’ai hâte de decouvrir Wallis.

Formation “Récupération en pleine mer”

L’association Wallis kite Académie organise pour la Manatai une après-midi de formation à la récupération en pleine mer d’un kitesurf, winfsurf et wingfoil.

Cette formation s’adresse aux bateaux participant à la sécurisation sur l’eau lors de la Manatai.

La formation aura lieu à Nukuhione à 14h le mardi 9 août


Si vous souhaitez vous inscrire en tant que bateau sécu, cliquez ici


CONTACT

821697 ou 820262

walliskiteacademie@gmail.com

Orane Ceris, championne de Wingfoil sera au départ de la Manatai, elle est impatiente et nous donne sa vision du monde de la glisse. 

Bonjour Orane, est-ce que tu es déjà venue à Wallis ? 

Non, pourtant j’habite en Nouvelle-Calédonie depuis 4 ans. C’était en projet et puis le Covid est passé par là… C’est l’occasion rêvée de découvrir un nouveau spot ! 

Comment on passe de championne de gymnastique à championne de wingfoil ? 

J’ai grandi à Marseille face à la mer. Je voyais les voiles dans l’eau tous les jours et ç’est sûr que ça faisait rêver, mais mon quotidien c’était le gymnase. Quand je suis arrivée en tant qu’entraineur à Nouméa tout le monde faisait un sport nautique et puis j’ai rencontré les riders à Anse Vata et forcément ça donne envie, alors je me suis jetée à l’eau. 

Pourquoi le Wingfoil ? 

J’ai commencé le Kite et rapidement j’ai eu envie de me mettre au Wingfoil, sauf que j’ai galèré pendant 3 mois ! Je pensais même arrêter et que ça n’était pas fait pour moi, au fond la glisse, le vent ce n’était pas mon univers et j’avais tout à apprendre… et puis un jour c’est le déclic, si bien qu’encouragée par les autres riders je me suis lancée sur le circuit. 

Quel conseil tu donnerais aux jeunes qui veulent se mettre au Wingfoil ? La persévérance ? 

Oui et non… bien sûr il fait se mettre à l’eau et s’entraîner, mais surtout il faut s’écouter et prendre du plaisir ! L’an dernier j’ai eu un passage à vide, je n’avais plus envie de me mettre à l’eau, alors j’ai fait une pause. Jusqu’à ce que l’envie revienne et que je me dise  “il faut absolument que j’y retourne” et là je prends beaucoup de plaisir ! 

Comment donner envie aux jeunes de se mettre à leur tour à rider ? 

C’est facile, il faut du monde dans l’eau ! Quand tu vois les voiles, les riders enchaîner des sauts et l’ambiance sur les spots, tu te dis “pourquoi pas moi ?”, tu as vraiment envie de faire partie de cette communauté. 

Tu as un modèle ? 

Non pas du tout, mon univers à moi c’était la gymnastique. Je n’avais jamais eu le temps de rêver de glisse ! Aujourd’hui encore c’est le plaisir qui me motive, pour moi c’est un sport passion. 

Tu as un spot préféré ? 

Aie, je suis obligée d’avouer que c’est le Brésil ! Même si rien ne remplacera pour moi l’ambiance qui règne à Anse Vata avec toute la team. Après je ne connais pas encore Wallis, qui sait…